Pouvez-vous nous raconter votre parcours professionnel et sportif ?
J’ai été joueur depuis l’âge de 6 ans jusqu’en 2004 où j’ai dû arrêter suite à une grosse blessure. Depuis, je joue beaucoup moins, je fais beaucoup de coaching, d’encadrement, j’ai été dirigeant et je suis désormais président depuis mars 2021 au sein de l’US 2 Vallons. Partout où j’ai vécu, j’ai joué au foot. J’ai joué en Russie, en Angleterre, en Irlande et en France. Professionnellement je suis commercial pour adidas et je travaille aussi pour l’UEFA.
Les principaux challenges auxquels vous avez dû faire face en tant que Président ?
Les challenges auxquels j’ai dû faire face, c’est de constituer une équipe dirigeante qui est la plus à même à travailler pour le club autour de moi et faire des choix, ils sont tous exceptionnels. L’autre challenge était de gérer cette crise, on était limité au niveau de nos entrainements mais avec l’aide et la collaboration de tous nos éducateurs, on a réussi à ne pratiquement jamais arrêter les séances pour les jeunes. Désormais, nous devons préparer la prochaine saison, viser un retour à la normale.
Comment mettez-vous en avant le football amateur et ses valeurs ?
Sans le football amateur, il n’y aurait pas de football professionnel. J’accorde énormément d’importance au football amateur, il est important pour la formation des jeunes pour en faire des bons footballeurs et des bons citoyens. C’est une des tâches principales des clubs amateurs. Faire travailler les enfants et en faire des enfants bien éduqués. C’est un des piliers de l’éducation des enfants.
Qu’est-ce-que votre club vous apporte à vous, Sébastien ?
Le club m’apporte la satisfaction de voir les gamins et les parents prendre du plaisir sur les terrains. La plus belle récompense pour moi, c’est de voir les enfants prendre du plaisir et avoir des étoiles plein les yeux. Nous sommes tous bénévoles, c’est plutôt agréable de voir que des personnes prennent du temps pour le club.
Quelles sont vos relations avec vos clubs voisins ?
Les relations au fil des années se sont améliorées. Nous sommes dans un bassin où il y a énormément de clubs. Nous sommes une toute petite structure. Nous sommes un club très familial et nous voulons le rester. Les relations avec les clubs voisins sont plutôt bonnes. On souhaite ne pas vivre seulement dans la concurrence, mais plutôt s’aider et travailler avec eux.
Comment faites-vous pour trouver des partenaires ?
On a mis en place une commission au sein de notre comité directeur. On a structuré le club. On propose une offre de partenariat, de la visibilité. L’objectif est de fidéliser ceux qui sont partenaires et en chercher d’autres afin de grossir notre offre. Nous recherchons principalement des partenaires locaux.
Quel est l’impact de la Covid sur votre activité depuis ses débuts ?
Une baisse de licenciés, une chute de la motivation surtout chez les adultes (assiduités aux entrainements), l’absence de compétition ce qui a réduit la motivation chez tout le monde. Il y a aussi un impact financier puisqu’il y a des manifestations qu’on n’a pas pu faire. Mais pour moi, le plus gros impact a été l’impact social. On n’a pas pu se réunir comme on le souhaitait. Le côté social pour un club familial comme nous est très important, et avec la covid c’était compliqué surtout pour les enfants. On a essayé de rester proche des familles grâce aux réseaux sociaux, Facebook, Instagram et YouTube et nous avons mis en ligne une vidéo réalisée par le club et les familles pour les soignants. Cette vidéo a fait près de 90 000 vues sur Facebook.
Selon vous, quelles sont les qualités pour être un bon président de club ?
Il faut être à l’aise au contact des gens, être à l’écoute, mais pour moi une des qualités principales c’est de savoir déléguer aux bonnes personnes.
Comment gérez-vous les relations avec les familles ?
On essaie d’être au plus proche d’elles. On communique beaucoup par divers canaux, les réseaux sociaux, SMS, WhatsApp, SportEasy. On a fait une enquête de satisfaction à la fin de l’année afin d’avoir des retours sur notre travail et nous avons eu des retours extrêmement positifs.
Quelles sont vos relations avec les structures telles que la F.F.F. ?
Nos relations avec ces structures sont très bonnes.
Quels sont vos outils de communication actuels (interne et externe) ?
Nous avons fait des groupes WhatsApp pour tous les éducateurs et puis sporteasy pour tout ce qui est sportif, gestion des équipes, tournois, matchs ..
Concernant notre communication externe, nous utilisons les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram et YouTube.En tant que président de club, quels sont vos besoins et qu’attendez-vous d’une application mobile ?
Nos besoins sont la simplicité de communication et d’organisation. On attend de la simplicité et de la praticité pour la communication au sein de notre club avec notamment les convocations d’entrainements, de matchs. Centraliser notre communication sur une seule et unique d’application.
Quelles sont les ambitions de l’US 2 Vallons et ses valeurs ?
Nos ambitions sont de figurer le mieux possible sur les terrains. Nous sommes avant tout un club familial mais aussi ambitieux. On ne souhaite pas mettre en avant le résultat mais plutôt la notion de plaisir.
Comment voyez-vous l’US 2 Vallons dans 10 ans ?
J’aimerais étoffer notre base, une école de foot plus fournie qu’aujourd’hui, car actuellement nous avons des trous de générations. L’objectif serait qu’il n’y ait plus de trous de générations y compris dans le football féminin et que le club obtienne un label afin de récompenser tous les efforts des éducateurs. J’espère aussi que notre équipe fanion jouera à un meilleur niveau afin d’amener plus de visibilité au club.
Quels sont les présidents de club qui vous inspirent ?
Jean-Michel Aulas pour sa gestion de club qui est énorme. Il est toujours dans la protection de ses joueurs et de son institution. Il a parfois des moyens de communication critiquables, mais on ne pourra jamais lui enlever ce qu’il a fait pour le football lyonnais et français. J’aime bien apprendre tous les jours de n’importe qui. C’est en reformulant le petit puzzle de compétences que tout le monde peut avoir qu’on pourra avancer. Mais je ne m’inspire de personne en particulier.
Interview Alexandre Gallet
Bonjour Alexandre, pouvez-vous nous raconter votre parcours dans le football ? J’ai été joueur au club de l’AS Cannes de l’âge de 7 ans à 18 ans. J’ai ainsi pu côtoyer des joueurs qui ont réussis comme Dylan Bronn, Enzo Crivelli et Vincent Koziello. Mais j’ai surtout été marqué par les […]