• • Bonjour Alexandre, pouvez-vous nous raconter votre parcours dans le football ?

J’ai été joueur au club de l’AS Cannes de l’âge de 7 ans à 18 ans. J’ai ainsi pu côtoyer des joueurs qui ont réussis comme Dylan Bronn, Enzo Crivelli et Vincent Koziello. Mais j’ai surtout été marqué par les entrainements suivis de David Bettoni, qui est ensuite devenu l’adjoint de Zinedine Zidane. David m’a donné l’envie d’être dans le milieu de l’entrainement que j’ai alors pu exercer au STAPS de Nice.

En 2016-2017 j’ai obtenu ma première licence APAS (Activité Physique Adaptée et Santé) pour aider les personnes en situation d’handicap (handicap moteur, retour de blessures, handicap mental, personnes âgées …).

J’ai intégré ensuite l’équipe sénior du club de l’US Mandelieu, en tant que joueur jusqu’à l’âge de 21 ans où je me suis gravement blessé.

J’ai ensuite passé une 2ème licence d’entrainement sportif (ES) au STAPS de Bordeaux, et effectué mon stage au sein du club des Girondins de Bordeaux, où j’ai pu m’occuper de la préparation physique du centre de formation aux côtés de Jean-Jacques Gresser. Et ce pendant la saison 2018 – 2019.

Sur la période 2019 – 2020, j’ai obtenu mon Diplôme Européen de Préparation Physique à Lyon, sur un contrat d’alternance avec le club du FC LYON. Ainsi en relation avec les responsables du club, j’ai eu la responsabilité de la préparation physique des U20R.

Mais la Covid est passée par là, j’ai dû rentrer sur la Côte d’Azur, et grâce à une annonce Actufoot, j’ai pu rejoindre le club du FC Mougins où je travaille actuellement.

• • Comment ont évolué vos activités à ce jour au sein du FC Mougins ?

Après un excellent accueil au sein de ce club (et toujours conseillé par David Bettoni) j’ai parfait ma formation en obtenant en 2021, en contrat d’apprentissage, mon BMF (Brevet de Moniteur de Football), délivré par la FFF.

Ainsi maintenant on m’a confié la responsabilité des entrainements des U13 et de la préparation physique des U17R, U18R et des séniors D1.

De plus j’ai pu mettre au point un PEF (Programme Educatif Fédéral), sous les aspects éducatifs et les règles de savoir-vivre durant mon BMF. Ceci a contribué à l’obtention de label Excellence par le club.

• • Avez-vous un projet personnel ?

Oui car en complément des activités au sein du club je propose à des sportifs de haut niveau des séances de coaching et de préparation individuelle sous le nom de @AlexOPTrainer (sur Instagram et Facebook). Je fais cela en relation également avec des professionnels de la santé physique de la région.

• • Quelles sont vos ambitions futures ?

Je rêve d’intégrer une structure professionnelle un jour (comme l’OL, ce qui serait fou ! ou l’OGC Nice plus proche de mon domicile) et de vivre de mon activité.

Je rêve également de devenir le nouveau Tiburce de la préparation physique dans le sport de haut niveau en visant la performance. 

• • Qui sont vos modèles ou références dans le football ?

Au niveau des modèles de personnes, pour les valeurs de l’entrainement j’ai déjà cité David Bettoni, que j’ai côtoyé et Tiburce pour l’aura qu’il a apportée sur les valeurs physiques dans le sport de haut niveau.

Ensuite pour les joueurs qui ont réussi et qui sont mes amis je cite également Dylan Bronn, Enzo Crivelli et Vincent Koziello.

• • Quelles sont les valeurs que vous souhaitez inculquer chez les jeunes ?

Avant tout je veille au respect de la valeur morale : le respect. Dire bonjour, communiquer avec politesse, écouter les éducateurs. J’ai la chance d’évoluer dans un club ‘familial’ comme le FC Mougins, où ces valeurs sont respectées.

Ensuite cette même valeur est à appliquer sur le terrain et dans le jeu. Lors de la dernière saison, aucun carton rouge n’a été délivré lors des matches des équipes du club.

• • Avec vos expériences passées, quelle est votre vision globale du football amateur ?

Étant né dans le Nord, j’ai remarqué qu’il y avait une différence de mentalité entre les clubs du nord de la France et ceux du sud : Dans le Nord vous avez de nombreux bénévoles qui s’investissent dans leur club, alors que dans le sud les bénévoles s’investissent aussi mais avec des enveloppes de défraiement… Le terme de bénévole est défini différemment
A ce sujet, dans mon cas personnel, j’ai constaté un manque d’implication financière de la part de la Ligue ou de la Fédération, ce qui m’a contraint à exercer mes activités dans le cadre d’un service civique. Sans l’aide de l’état cette saison je ne serais peut-être plus en poste car il est difficile pour un club amateur d’avoir des salariés.

• • Quelle est votre vision du football professionnel ?

Je pense qu’il y a un manque important de liaison entre les clubs amateurs et les clubs professionnels. (par exemple pour la reconnaissance des coachs, le plus gros du travail est effectué en préformation et en formation mais la différence de salaire entre le joueur qui sort de ce cursus et le coach qui a fourni ces efforts est énorme…). 
De plus, l’accession des joueurs amateurs au monde professionnel est très compliquée, le tout dans un contexte de football business.
C’est la raison pour laquelle je recommande aux jeunes de mener sérieusement leurs études pour posséder un bagage de diplômes, en ne visant pas seulement une carrière de sportif professionnel.

• • Alexandre, un dernier mot pour nos lecteurs ?

Pour réussir gardez toujours l’ambition d’aller plus haut en respectant les étapes ! Step by step !

Je tiens également à féliciter mon frère Samuel Delcroix qui viens lui de signer son premier contrat professionnel en tant qu’adjoint de la D2 Féminine du RC Lens en espérant suivre ces pas.

Merci à SocialFoot pour cet entretien.

• • Pouvez-vous nous raconter votre parcours sportif ?

J’ai commencé à l’âge de 6 ans à l’école de football de Cannes la Bocca jusqu’à l’âge de 16 ans après je suis allé au Cannet Rocheville ou j’ai évolué jusqu’à l’âge sur 35 ans en tant que joueur. J’ai été ensuite adjoint senior et responsable de l’école de football durant une dizaine d’année, j’ai suivi le foot à 11 et par la suite j’ai évolué à l’AS Cannes en U13 durant trois ans et j’ai pris la responsabilité du foot réduit durant une dizaine année. Désormais je suis au FC Mougins à l’école de football U7 en tant qu’éducateur.

• • Les principaux challenges auxquels vous avez dû faire face durant votre parcours d’éducateur  ?

Les principaux challenges de l’époque, au niveau footballistique concernaient les montées et les descentes. Ensuite, personnellement j’ai dû concilier la vie de famille et le football, il faut réussir à gérer la vie personnel et professionnel. À cause de soucis familiaux je n’ai pas pu me concentrer rapidement à 100 % sur le football mais, grâce à l’ESR football j’ai eu un emploi au Cannet à la mairie en 1987 au service des sports ou je suis toujours en poste.

• • Quel est l’impact de la covid sur votre activité depuis ses débuts ?

On a eu des problèmes pour continuer à fidéliser les enfants et on a du continuellement s’adapter aux nouveaux horaires du couvre-feu, les plannings changeaient régulièrement. Il n’y avait plus d’attractivité pour les enfants car il n’y avait plus de plateau. J’attache une haute importance au plaisir.

• • Comment gériez-vous les relations avec les familles ?

Je pratique une réunion d’information en début de saison pour essayer de faire comprendre aux parents comment je vais travailler durant l’année. J’essaie d’avoir une relation amicale avec les parents mais, avec des barrières.

• • Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans le milieu du football et qu’est-ce-que cela vous à apporter ?

J’ai choisi le football car je suis un passionné autant en tant que joueur qu’éducateur, j’aime transmettre ma passion aux plus jeunes. Le football m’a apporté ma vie professionnelle, mon poste. Je remercie le football, issu d’un quartier difficile j’ai pu prendre le bon chemin.

• • Selon vous, quelles sont les qualités pour être un bon éducateur ?

Selon moi, pour être éducateur il faut constamment se remettre en question, il ne faut pas avoir peur d’observer et d’écouter ainsi que d’apprendre en continu. Les qualités principales d’un éducateur sont la patience et l’adaptation. Désormais, on a beaucoup plus un rôle d’éducateur familial que d’éducateur sportif donc il faut savoir s’adapter et avoir un vrai rôle d’éducation.

• • Selon vous, quelles sont les valeurs du football amateur ?

Les valeurs du football amateur sont les valeurs de la vraie vie on rencontre plusieurs types de profils totalement différents issu de quartier différents. Le football amateur représente la société dans sa globalité, il représente la convivialité, l’éducation à un support du cadre familial.

• • Comment voyez-vous le monde du football dans 10 ans ?

J’aimerais retrouver un football moins tactique, plus spectaculaire ou les artistes pourraient évoluer avec plaisir.

• • Quels sont les acteurs du football qui vous inspirent ?

M. Aillaut m’a beaucoup inspiré au niveau amateur et au niveau professionnel j’ai adoré dans les années 70 Saint-Etienne, j’ai aimé voir jouer Maradonna, Platini … J’adorais également le grand Milan AC de l’air de Berlusconi, ils m’ont vraiment inspiré.

• • Qu’est-ce qu’on peut-vous souhaiter pour la suite ?

Mon souhait serait de retrouver un maximum d’enfants que j’ai actuellement au sein du FC Mougins d’ici quelques années, qu’ils gardent un bon souvenir de Donato Christophe. J’espère qu’ils réussiront dans la vie autant professionnellement que sportivement.

• • Un message pour le monde du football ?

Jouer sans vous prendre la tête et prenez du plaisir avant tout. Les deux mots importants pour moi sont : jeu et plaisir.

• Pouvez-vous nous raconter votre parcours professionnel ?

J’ai été joueur jusqu’à l’âge de 15 ans au sein du Clermont Foot. J’ai également été éducateur plus de 10 ans et je suis désormais salarié depuis 2016 en tant que Coordinateur Responsable.

• En quoi correspond votre poste de Coordinateur Responsable au sein du Clermont Metropole FC ?

Ma principale mission est de développer le projet sportif le club, la formation des éducateurs, j’ai un travail de réflexion autour du projet de jeu ainsi qu’un travail de préparation pour les plateaux et les matchs. J’ai une vocation à développer tout ce qui est social et éducatif en mettant en place des actions au sein des différents sites où on est implanté. On propose l’aide au devoir et on sensibilise principalement sur l’arbitrage et l’environnement avec le PEF.

• Les principaux challenges auxquels vous avez dû faire face durant votre parcours de Coordinateur Responsable ?

La principale mission c’est que l’on part de zéro puisque c’est un nouveau club. Au début on ne nous prenait pas au sérieux mais, avec le temps et notre travail les retours extérieurs évoluent du bon côté. On est implanté dans trois quartiers éloignés géographiquement ce qui reste compliqué pour mettre en place les mêmes séances, les mêmes objectifs, le même projet de jeu … On rencontre également des difficultés les week-ends où il y a un manque d’accompagnement des parents pour les déplacements notamment. On doit essayer de voir pour récupérer plus de navettes, l’idéal serait d’avoir un mini-bus par académie soit trois mini-bus.

• Pourquoi ce club et qu’est-ce-que ce club vous apporte ?

J’ai choisi ce club, car j’étais joueur dans ce club et aussi pour sa localité. Ça s’est fait naturellement j’ai démarré comme éducateur puis je me suis de plus en plus impliqué, les valeurs du club me correspondent. C’est un club où il y a une forte mixité (+ de 24 nationalités au sein du club). Il y a toutes les religions toutes les couleurs de peau. Différentes classes sociales ça c’est super enrichissant au quotidien. 

• Quel est l’impact de la covid sur votre activité depuis ses débuts ?

Cela a été très compliqué on a eu une perte de présence à l’entrainement, il a fallu se réinventer sur les créneaux horaires, proposer une autre forme de football. Il a fallu trouver des motivations pour les enfants, car il n’y avait plus de récompenses le week-end. On a réussi à continuer à les motiver à travers des petits challenges, des petits jeux, des petits défis via nos réseaux sociaux surtout durant le premier confinement.

• Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans le milieu du football ?

Parce que c’est une passion pour moi, j’me suis toujours intéressé à toutes les formes de football, j’ai arbitré, j’ai été éducateur et joueur.

• Selon vous, quelles sont les qualités pour être un bon Coordinateur Responsable ?
  

Il faut être polyvalent, il faut savoir s’adapter à son interlocuteur. Ce métier demande un niveau d’exigence élevé et il faut avoir une bonne connaissance du monde du football. Il faut être en capacité d’emmener tout le monde vers le même projet, réussir à motiver à tout le monde c’est-à-dire être fédérateur pour tout le monde. 

• Quels sont vos outils de communication actuels (interne et externe) ?

En interne on utilise WhatsApp pour communiquer avec les licenciés et éducateurs.  En externe on utilise Facebook et Instagram qui reste le plus intéressant pour nous, car on touche plus facilement les jeunes. 

• En tant que représentant de club de football, quels sont vos besoins et qu’attendez-vous d’une application mobile ?

On aimerait une application qui nous aiderait dans notre communication avec les parents parce que, c’est dur parfois d’avoir des réponses avec les parents.

• Comment voyez-vous le monde du football dans 10 ans ?

Je pense qu’il va falloir voir comment le football amateur va se relever post-covid et ensuite cela va dépendre énormément la volonté de la F.F.F d’aider le football amateur. Cela passe par les bus mobiles, les mini-bus, les équipements, les entretiens des terrains … Cela va dépendre également en interne c’est-à-dire de notre travail et cela va aussi dépendre du côté financier. Il y aura surement des évolutions avec des nouvelles pratiques et aussi une augmentation du football féminin qui est désormais encré dans les projets de beaucoup de club comme le nôtre.

• Quels sont les acteurs du football qui vous inspirent ?

Je m’inspire de chaque coach, mais pour moi l’entraineur parfait serait un coach avec la formation d’Arsène Wenger, le coté fédérateur de Thomas Tuchel et l’exigence d’Antonio Conte.

• Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

On souhaite que nos équipes atteignent rapidement un niveau régional, que le club soit labélisé sur le niveau excellence et puis surtout un projet sportif féminin plus fort. Que le club soit au cœur de chaque quartier au niveau social, que l’on ne parle pas que football mais également d’aider des familles sur plusieurs aspects.

• ­­Pouvez-vous nous raconter votre parcours professionnel ?

  J’ai commencé le football à l’âge de 6 ans en tant que joueur, gardien de but dans un petit club. J’ai été éducateur, dirigeant, j’ai passé mes diplômes. Ensuite j’ai déménagé avec ma famille, je suis devenu éducateur au Auneau FC. Depuis 3 ans je suis Président du Auneau Football Club

• Les principaux challenges auxquels vous avez dû faire face en tant que Président ?

  En tant que président les principaux challenges sont dans un premier temps d’attirer des jeunes car il y a pas mal de concurrence avec d’autres clubs de football ; pour contrer cela nous mettons en avant le respect et nos valeurs.
  Le deuxième challenge consiste à valoriser le football amateur : C’est du plaisir avant tout, le football est d’abord un jeu avant de penser compétition.

• Comment mettez-vous en avant le football amateur et ses valeurs ?

  Nous avons mis en place le Tournoi « LE BALLON VERT » qui regroupe des catégories U6 à U13 et ce tournoi à comme particularité de ne pas avoir de vainqueur, l’objectif c’est le jeu, le plaisir des enfants. D’autre part nous avons mis en place des ateliers sur l’arbitrage, le handicap, la nutrition … pour faire passer des message aux plus jeunes.

• Qu’est-ce-que votre club vous apporte à vous Arnaud ?

  Ce club m’apporte énormément de relations humaines, j’ai pu rencontrer des personnes extraordinaires qui sont bénévoles et qui ont la même vision que moi c’est-à-dire le plaisir et l’humain avant tout.

• Quelles sont vos relations avec vos clubs voisins ?

  Je ne les vois pas comme des concurrents mais plutôt comme des partenaires, ils ont la même passion, ils donnent les mêmes plaisirs que moi. Je ne cherche pas à vouloir les battre absolument mais plutôt à pratiquer l’entraide mutuelle et la mise en avant du football amateur et de ses valeurs.

• Comment faites-vous pour trouver des partenaires ?

  Pour trouver des partenaires locaux nous démarchons des entreprises proches telles que le Crédit Agricole, Super U .. Alors que pour les partenaires non locaux on utilise principalement les réseaux sociaux avec notamment SocialFoot qui est un partenaire important pour nous et qui correspond à nos valeurs. Nous avons réussi à créer et fédérer avec nos partenaires des actions bénéfiques pour le football amateur.

• Quel est l’impact de la covid sur votre activité depuis ses débuts ?

  La covid a été compliquée bien-évidement. Pendant la 1^ère phase ou ne savait pas ce qui nous arrivait, on s’est retrouvés confinés à des moments inattendus. Il a fallu réagir dans l’urgence mais on a su garder le contact avec les réseaux sociaux et cela nous a permis de découvrir que les relations humaines sont primordiales dans le football. On a créé des challenges sur les réseaux sociaux tel que des challenges de jongles, on a lancé des défis toutes les semaines sur un groupe sur Whatsapp avec les joueurs. Nous avons voulu fédérer un message d’espoir à nos joueurs.
  Et concernant la 2^ème phase, on a essayé de garder tous les entrainements et de motiver les joueurs malgré le fait qu’il n’y avait plus de matchs. Malheureusement on a perdu à peu près 20% des licenciés et on a eu perdu énormément financièrement du fait qu’on n’a pas pu ouvrir la buvette, faire le loto du club … Mais on a réussi à garder le contact avec les joueurs grâce notamment aux réseaux sociaux. Désormais on espère qu’on va réussir à faire une année « normale » : On va donner du plaisir et pratiquer le football.

• Pour les 50 ans du Auneau FC, qu’avez-vous prévu ?

  On a décidé de faire un match de gala avec notre partenaire SocialFoot qui est représenté par Bruno Bellone. Je lui ai proposé de faire un match de gala avec des anciens internationaux. Il a tout de suite adhéré, nous allons organiser un match avec le CIF le 9 octobre contre des anciens joueurs du Auneau FC. On va essayer également de promouvoir toutes les actions qui ont été mises en place depuis la création du club ; on va préparer une fête pour le club. Nos partenaires seront également présents avec notamment le Crédit Agricole. Le parrain de cette journée sera Bruno Bellone avec qui j’ai pu discuter à travers un échange à Cannes. J’ai pu rencontrer un homme qui a énormément de valeurs humaines, avec un palmarès énorme. Quand je le voyais à la télé, il me faisait vibrer. C’était assez impressionnant, c’est quelqu’un d’assez accessible, il se bat pour le football amateur, il a tout de suite accepté le projet qu’on voulait mettre en face. Et grâce à SocialFoot on va pouvoir apporter une note de bonheur aux footballeurs amateurs, on veut que cette journée soit mémorable pour tous.

• Selon vous, quelles sont les qualités pour être un bon président de club ?

  La première qualité c’est d’être passionné par le football, être très humain car on travaille avec toute sortes d’affiliations, on travaille avec des jeunes d’horizons différents. Il est important d’avoir une bonne communication, des échanges et l’amour du football. On doit donner du plaisir pour les joueurs et les éducateurs, il faut être un moteur pour eux. Les éducateurs sont bénévoles et donnent énormément de temps pour le club, il est important de les mettre en avant en les remerciant.

• Comment gérez-vous les relations avec les familles ?

  Au Auneau FC on a de très bonnes relations avec les familles malgré certains parents qui voient leurs enfants comme de futurs Mbappe. Dans ce cas on doit faire comprendre aux familles qu’avant de penser à emmener leur enfant ailleurs, il faut penser d’abord à prendre du plaisir, il faut laisser le temps au temps, laisser les enfants jouer au football et prendre du plaisir. Mais dans l’ensemble les relations avec les familles se passent plutôt bien.

• Quelles sont vos relations avec les structures telles que la F.F.F. ?

  Nous avons deux relations qui sont récurrentes : la mairie avec qui on a de très bonnes relations et sans leur soutien on n’y arriverait pas, c’est une des instances les plus importantes puisque le club représente la ville, cette image on doit la défendre. Et il y a le District : Ce sont des gens qui ont la même passion que nous et qui font énormément. L’objectif c’est d’avancer ensemble. Nous attendons aussi beaucoup de la FFF en termes d’aide et de soutien.

• Quels sont vos outils de communication actuels (interne et externe) ?

  Nous avons un Facebook et un Instagram qui se développent et nous avons mis en place cette année un site internet grâce à SocialFoot. Je remercie la société Minerall Group, partenaire de SocialFoot qui m’a permis de pouvoir réaliser ce site internet pour les jeunes du club. Ce site est clair, compréhensif, parfait pour notre club. On utilise aussi FootClub pour la gestion interne, avec nos licenciés.

• Que pensez-vous de l’application SocialFoot ?
  

  C’est une application qui nous permet de partager et d’échanger, de mettre en place des programmes cohérents avec les familles, c’est une application simple d’utilisation. On peut tout avoir dans une seule et unique application. Comme je dis souvent « on a un grand magasin où on a tout dedans », on n’a pas besoin de plusieurs applications, SocialFoot suffit.

• En tant que président de club quels sont vos besoins et qu’attendez-vous d’une application mobile ?
  

  Nous aimerions pouvoir mettre plus en avant le football amateur avec des ‘lives’, par exemple un live avec les acteurs de notre région, présidents, joueurs tous conviés à parler du football amateur.

• Quelles sont les ambitions du Auneau FC et ses valeurs ?

  Mon ambition c’est de faire monter mon équipe sénior dans les divisons supérieures, fédérer et former les jeunes afin de les inciter à rester au Auneau FC  jusqu’au niveau sénior.
  Nous voulons montrer que le football amateur est capable de faire évoluer des joueurs, d’être compétitif et d’inculquer des valeurs avec très peu de moyens.
  L’objectif ce serait qu’un club professionnel puisse nous accompagner, nous aider et apporter du bonheur à nos licenciés et pourquoi pas des moyens. Il ne faut pas oublier que tous les professionnels viennent du football amateur.

• Comment voyez-vous le Auneau FC dans 10 ans ?

J’espère voir le Auneau FC en CFA, avoir une très bonne école de foot qui prendrait tous les enfants de toutes les catégories et également garder le tournoi le ballon vert pour montrer que le football c’est le plaisir avant tout. Pourquoi pas étendre au niveau national le tournoi « le ballon vert » afin que ça devienne le tournoi référent en France de transmission des valeurs du football et de l’éco-responsabilité.

• Quels sont les présidents de club qui vous inspirent ?

Premièrement je dois ma passion à mon père qui était vice-président d’un club et je la dois aussi à Yves Husson : Ils étaient passionnés, ils passaient des heures à discuter sur le football, ils ne comptaient pas leur temps. Ils ne cherchaient pas constamment les résultats mais plutôt à faire vivre le football et ses valeurs.